Par deux décisions du 16 mars 2015, le Conseil d’Etat a statué sur des recours formés par des acteurs du secteur pharmaceutique d’une part contre le décret du 31 décembre 2012 relatif à la lutte contre la falsification des médicaments, et d’autre part, contre l’arrêté ministériel du 20 juin 2013 relatif à la dispensation de médicaments vendus en ligne. Dans la première décision, le Conseil d’Etat a rejeté la demande d’annulation du décret considérant que la directive du 8 juin 2011 qui était invoquée autorisait les Etats membres à élargir le champ d’application des dispositifs anti-falsifications qu’elle avait introduits. Dans la seconde décision, le Conseil d’Etat a fait droit à la demande d’annulation, considérant que l’arrêté avait excédé le champ de l’habilitation conférée au Ministre chargé de la santé, dès lors qu’il ne se bornait pas à rappeler les dispositions applicables à la vente de médicaments sur internet, mais y avait ajouté plusieurs points.
Pour lire la première et la seconde décision du Conseil d’Etat