Par un arrêt du 14 juin 2016, la Cour de cassation a jugé que la clause stipulant dans un contrat de location de matériels informatiques une indemnité de jouissance journalière égale à 1/30ème du dernier loyer mensuel ou à 1/90ème du dernier loyer trimestriel à la charge du locataire en cas de retard dans la restitution du matériel à l’expiration du contrat devait être qualifiée de clause pénale. La Cour a jugé que “si pour partie, l’indemnité de jouissance prévue par le contrat représente pour le bailleur une contrepartie du service dont le locataire continue de bénéficier après le terme de la location (…), [elle] vise également à contraindre le locataire (…) à restituer le matériel loué et constitue une évaluation forfaitaire et anticipée du montant du préjudice résultant pour le bailleur de l’inexécution”.
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