Un professionnel exerçant une activité de pension pour chevaux avait conclu avec un prestataire informatique un contrat de commande pour la création, la maintenance, l’hébergement et le référencement de son site internet ainsi qu’un contrat d’abonnement pour ce site. Se plaignant du défaut de conformité du site mis en ligne aux caractéristiques exprimées dans le cahier des charges, le professionnel a demandé la résolution des contrats, invoquant leur interdépendance. Par un arrêt du 6 mars 2017, la Cour d’appel d’Angers a fait droit à cette demande, soulignant que “le cahier des charges [tenait] une place centrale dans les relations contractuelles unissant la société (…) à son client puisqu’il défini[ssai]t précisément le contenu du site internet créé et par voie de conséquence l’objet de l’obligation de délivrance” pesant sur le prestataire.
Arrêt non publié