Une société proposant par le biais de son site internet des messages vocaux destinés à l’accueil téléphonique d’entreprises a assigné une société concurrente en concurrence déloyale et parasitaire pour avoir créé un site internet très similaire au sien. Par un arrêt du 7 mars 2017, la Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de première instance qui avait limité à 5 000 € le montant de son préjudice économique réparable au motif que le demandeur “ne communiquait aucun élément sur une baisse éventuelle de son chiffre d’affaires, le préjudice réparable étant sans rapport avec la valeur des investissements” fournis pour le développement du site internet. En outre, la Cour a alloué 5 000 € au demandeur au titre de son préjudice moral, estimant que le défendeur, en copiant quasi-servilement son site internet, avait “dévalorisé la valeur et l’intérêt de ce site par sa banalisation et lui a[vait] fait perdre sa visibilité sur Internet“.
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