Par un jugement du 24 janvier 2017, le tribunal correctionnel de Paris a condamné le directeur de publication d’une agence de presse pour avoir diffusé une dépêche comportant des propos diffamatoires envers un particulier. En revanche, le tribunal a relaxé le codirecteur de la publication d’un site internet sur lequel avait été diffusée la dépêche litigieuse, constatant que “ce site disposait d’un flux RSS, automatique, alimenté par [ladite agence de presse] à partir d’informations (…) sans [qu’il] puisse contrôler le flux d’informations”. Le tribunal a ainsi estimé que le prévenu était hébergeur des contenus envoyés par l’agence de presse, n’avait pas eu connaissance du caractère diffamatoire de l’information diffusée et n’avait reçu aucune demande de retrait des contenus, de telle sorte que sa responsabilité pénale ne pouvait être engagée.
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