Précision de la notion de fixation de l’interprétation de l’artiste-interprète

La Cour de cassation, par une décision du 12 septembre 2018, a précisé que la fixation de la prestation de l’artiste-interprète, soumise à son autorisation conformément à l’article L.212-3 du Code de la propriété intellectuelle, était « constituée par la première incorporation de la prestation de l’artiste dans un support« . Elle a ainsi infirmé l’arrêt par lequel les juges du fond avaient retenu que la fixation devait « permettre la communication de l’œuvre au public dans la mesure où ce qui déclenche l’application du droit est un acte d’exploitation » de sorte que la « simple captation du son ne constitu[ait] pas une fixation, dès lors que ce son [devait] être ensuite travaillé » et que « la fixation se défini[ssait] comme l’acte d’exploitation qui [marquait] le terme des opérations de production« .

Pour lire l’arrêt sur Légifrance

Ne manquez pas nos prochaines publications

Votre adresse email est traitée par FÉRAL afin de vous transmettre les publications et actualités du Cabinet. Vous pouvez vous désabonner à tout moment. Pour en savoir plus sur la manière dont sont traitées vos données et sur l’exercice de vos droits, veuillez consulter notre politique de protection des données personnelles.

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.