La personnalité qualifiée désignée par la CNIL avait saisi le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise en vue de faire annuler, pour erreur de qualification juridique des faits, des décisions rendues par l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC). Ces décisions administratives ordonnaient le retrait et le déréférencement de contenus publiés sur un site internet et constitutifs du délit de provocation ou d’apologie à la commission d’actes terroristes. Par un jugement du 4 février 2019, le Tribunal a annulé ces décisions après avoir relevé que les contenus litigieux ne se rapportaient pas à des actes de terrorisme. Il a ainsi jugé que “la qualification juridique des faits (…) retenue par l’autorité administrative [était] erronée, de sorte que les décisions contestées méconnaiss[ai]ent les dispositions de l’article 6-1 de la loi du 21 juin 2004”.
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