Deux époux qui avaient mis à la disposition d’un artiste-plasticien un atelier revendiquaient la qualité de coauteurs sur plusieurs œuvres divulguées sous le nom de cet artiste. Par un arrêt du 20 mars 2019, la Cour de cassation a rejeté la qualification de coauteurs au motif que l’intervention des demandeurs s’était limitée à des actes techniques. La Cour a ainsi rappelé “que la présomption simple de titularité dont bénéficie celui sous le nom duquel l’œuvre est divulguée ne s’oppose pas à ce que d’autres personnes se voient reconnaître la qualité de coauteurs, s’il est démontré, de leur part, un apport effectif à la création de l’œuvre exprimant l’empreinte de leur personnalité”.
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