Dans un arrêt du 25 novembre 2020 rendu sous l’empire de la Loi Informatique et Libertés dans sa version antérieure au RGPD, la Cour de cassation a jugé que l’adresse IP d’un salarié doit être considérée comme une donnée personnelle dont le traitement doit être déclaré à la CNIL. En l’absence de déclaration, la production de l’adresse IP d’un salarié pour justifier son licenciement constitue un moyen de preuve illicite, qui peut cependant être recevable si sa production est indispensable à l’exercice du droit à la preuve et proportionnée au but poursuivi.
Pour lire l'arrêt de la Cour de cassation-
Les actualités du cabinet
-
Les thèmes les plus actifs
-
CYBERDROIT
-
Archives