Données biométriques : conservation et utilisation au-delà de la finalité du traitement

Par un arrêt du 16 avril 2015, la CJUE a statué à titre préjudiciel sur l’interprétation du règlement du 13 décembre 2004 établissant des normes pour les éléments de sécurité et les éléments biométriques intégrés dans les passeports et documents de voyage délivrés par les Etats membres. En l’espèce, des citoyens néerlandais avaient refusé de fournir leurs empreintes digitales pour la délivrance de leurs passeports et cartes d’identité, estimant que la saisie et la conservation de celles-ci sur trois supports distincts, et pas uniquement sur le support intégré dans les papiers d’identité, ainsi que le fait que les autorités “pourraient utiliser à l’avenir les données biométriques à d’autres fins que celles pour lesquelles ils les ont fournies”, constituaient une “atteinte importante à leur intégrité physique et à leur droit à la protection de la vie privée”. La CJUE a considéré que le règlement n’était pas applicable aux cartes d’identité et qu’il n’obligeait pas un Etat membre “à garantir, dans sa législation, que les données biométriques ne [seraient] ni utilisées ni conservées par cet Etat à des fins autres que la délivrance du passeport”.

Pour lire l’arrêt de la CJUE

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