Pour lire la décision de la Cour de justice de l’Union européenne
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31 janvier 2019
La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) s’est, dans un arrêt du 10 janvier 2019, prononcée sur une décision par laquelle les juges allemands avaient interdit la publication dans la presse d’une photographie représentant une célébrité suisse alors incarcérée. La CEDH a précisé qu’il convenait d’apprécier "la notoriété de [l’intéressé], la contribution de la photo à un débat d’intérêt général, les circonstances dans lesquelles la photo litigieuse a été prise, le comportement antérieur de [l’intéressé] vis-à-vis des médias, la forme, le contenu et les répercussions pour [l’intéressé] de la publication de la photo litigieuse ainsi que la gravité de la sanction prononcée à l’encontre des requérantes". Elle a notamment considéré en l’espèce que la photo litigieuse "n’avait pas de valeur informative supplémentaire par rapport à celle du texte de l’article", relatant "un fait connu du public depuis longtemps". Il n’y avait "dès lors aucun motif d’en rendre compte de nouveau". Elle a ainsi considéré qu’elle n’avait "aucune raison sérieuse de substituer son avis à celui des juridictions allemandes".
Pour lire l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme
29 janvier 2016
Statuant sur le recours de deux membres d’une ONG s’estimant exposés au risque de faire l’objet de mesures injustifiées et exagérément intrusives en application de la législation hongroise sur les opérations secrètes de surveillance antiterroriste, la CEDH a considéré par un arrêt de chambre du 12 janvier 2016 que cette législation violait l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme sur le droit au respect de la vie privée. La CEDH a jugé que les formes prises par le terrorisme pouvaient avoir pour conséquence un recours par les gouvernements à des technologies de pointe, notamment à des techniques de surveillance massive des communications. Cependant, elle a considéré que la législation hongroise ne prévoyait pas de garanties suffisamment précises, effectives et complètes en ce qu’elle ne décrivait pas les catégories de personnes susceptibles de voir leurs communications interceptées et qu’une telle mesure pouvait être ordonnée par le pouvoir exécutif sans aucun contrôle judiciaire.
Pour lire l’arrêt (en anglais) de la CEDH
8 janvier 2016
L’Assemblée Nationale a définitivement adopté, le 17 décembre 2015, le projet de loi de modernisation du système de santé. Ce projet vise à “simplifier la législation en matière de traitement des données de santé à caractère personnel” en remplaçant notamment la procédure d’agrément des hébergeurs de données de santé par une procédure de certification et en encadrant les conditions de destruction des dossiers médicaux une fois ceux-ci numérisés. Il prévoit également la refonte du dossier médical partagé dans le respect du secret médical et renforce le droit au respect de la vie privée et du secret des informations concernant les personnes prises en charge par un professionnel de santé. Le texte a fait l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel en date du 21 décembre 2015.
Pour lire le projet de loi sur le site de l’Assemblée Nationale
21 novembre 2011
17 octobre 2011
Par décision du 6 octobre 2011, la Cour de Cassation a considéré que « constitue une atteinte à l’intimité de la vie privée, que ne légitime pas l’information du public, la captation, l’enregistrement ou la transmission sans le consentement de leur auteur des paroles prononcées à titre privée ou confidentiel ». En l’espèce, un magazine avait publié la transcription de conversations enregistrées au domicile de Madame Liliane Bettencourt et à son insu.
Pour lire la décision sur le site de Légifrance
28 février 2011
Le rapport de Pierre Kosciusko-Morizet sur la mise en place du futur Conseil national du numérique (CNN) vient d’être remis au gouvernement. L’objectif de cet organe consultatif est d'éviter les oppositions entre les acteurs du secteur du numérique et le monde politique. Le CNN devrait être créé d’ici le printemps 2011.
Pour consulter le rapport sur le site du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
26 novembre 2010
Le Conseil des Prud’homme de Boulogne Billancourt s’est prononcé le 19 novembre 2010 sur la légalité du licenciement pour faute grave de deux salariés qui s’étaient revendiqués, sur Facebook, comme faisant partie « du club des néfastes » de l’entreprise. L’employeur fondait sa décision sur un comportement qu’il qualifiait d’incitation à la rébellion conduisant au « dénigrement de l’entreprise ». La Conseil a considéré que les salariés ne peuvent pas impunément critiquer ou avoir des propos injurieux ou diffamatoires à l'égard de leurs employeurs.
24 septembre 2010
28 mai 2010