Un administrateur réseau ayant outrepassé ses droits d’accès avait découvert et copié, à partir des serveurs informatiques de la société dont il était salarié, des emails et documents laissant entendre que cette société exerçait des pressions sur une inspectrice du travail et les avait envoyés à cette dernière. Après que ces informations aient été publiées dans la presse, la société dont elles émanaient a porté plainte. Par un jugement du 4 décembre 2015, le Tribunal correctionnel d’Annecy a condamné l’administrateur réseau pour introduction et maintien frauduleux dans un STAD et pour atteinte au secret des correspondances. L’inspectrice du travail a, quant à elle, été condamnée pour recel de correspondances électroniques et de données internes à la société victime des actes frauduleux et pour violation du secret professionnel.
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